Restauration de territoires fragiles au Brésil

45 mètres de plage ajoutés en 9 semaines

Un rechargement de plage à Fortaleza en 2019 a donné le coup d’envoi à une série de travaux similaires au Brésil. Cette année-là, nous avons déversé environ 1,4 million de m³ de sable sur 2 km de côte. En 2021, nous en avons répandu pas moins de 2,2 millions de m³ dans la ville de Camboriu. La plage est passée de 25 m à 70 m de largeur sur une distance de 5,5 km. Tout cela a été réalisé en à peine 9 semaines. Un exploit que la communauté locale espérait depuis longtemps : la plage avait grand besoin d’être restaurée en raison des fortes marées.

Le rechargement de plage à Camboriu a été le premier projet de notre drague à élinde traînante Galileo Galileï. À 15 km de la côte, ce navire a dragué du sable, l’a acheminé dans la baie et l’a refoulé vers la terre par une conduite flottante. Ce navire à ultrabasses émissions, d’une capacité de puits de 18.000 m³, a deux trémies distinctes à bord. Un atout unique : en répartissant les sédiments de dragage uniformément dans les deux trémies, nous pouvons maîtriser la cargaison et le tirant d’eau de manière optimale.

Être attentif à la mobilité

En luttant contre l’érosion côtière par la voie maritime, Jan De Nul évite le transport de chargements lourds sur des voies de communication cruciales. Celles-ci subissent souvent les effets de l’érosion et sont en mauvais état. À Meaipe, non seulement nous refoulons du sable, mais nous réparons et protégeons aussi la principale route côtière. Une berme rocheuse nouvellement construite et la plage élargie protègent désormais cette artère des tempêtes et des marées violentes. Plus au sud, à Mathinos, nous avons également entamé des rechargements de plages.

Un stimulant économique

Les plages plus larges et plus résistantes n’offrent pas seulement une protection contre les marées et les phénomènes naturels extrêmes. Elles constituent aussi un pôle d’attraction pour le tourisme croissant. Par conséquent, l’emploi augmente au sein de la communauté locale et les touristes peuvent visiter plus facilement ces villes côtières branchées. « Cela donne beaucoup de sens au travail que faisons ici », explique Steven De Baets, chef de projet. « Toute la communauté a suivi nos activités de près. À Camboriu, deux youtubeurs ont même diffusé jour et nuit la progression de notre chantier, suscitant des milliers de réactions enthousiastes. Par la suite, j'ai même pu voir sur Google Earth à quel point nous avions modifié le paysage dans cette ville. Je suis très fier de ce que nous avons accompli. » 

Jan De Nul est un partenaire de confiance du Brésil dans sa politique orientée vers l’avenir de lutte contre l’érosion côtière. Avec une série de rechargements de plages en cours, dans notre portefeuille et en phase d’appel d'offres, nous faisons une différence substantielle pour la communauté locale.

Ceci est un extrait du rapport d’activité de 2021.