CIRCUL 2020 achève la rénovation du tunnel Annie Cordy
Une infrastructure de pointe pour Bruxelles
Le tunnel Annie Cordy a été intégralement rénové et répond aux normes de qualité et de sécurité les plus élevées. Des technologies de pointe ont également été mises en place pour assurer une maintenance optimale dans les décennies à venir.
Les travaux, qui ont débuté en 2018, ont été réalisés par BESIX, Jan De Nul Group et EQUANS, membres du consortium CIRCUL 2020, et leur partenaire DENYS. Les opérations de rénovation sont maintenant suivies d’une période de maintenance de 25 ans, également confiée par Bruxelles Mobilité à BESIX, Jan De Nul Group et EQUANS.
L'ouverture et le changement de nom officiels interviendront à la fin du mois de mai.
Nature des travaux
Les travaux consistaient en une rénovation profonde, comprenant la réparation de la structure, la reconstruction de la chaussée et des abords, la réhabilitation et la construction des locaux techniques et de 17 nouvelles sorties de secours, ou encore l’étanchéité et la mise aux normes en matière de sécurité. Afin d’assurer une durée de vie élevée à la structure du tunnel, 24.000 m² de protection cathodique ont également été installés.
L’ensemble des équipements a dû être remplacé, soit 800 kilomètres de câbles, la ventilation, les installations de communication et de surveillance, ainsi que l’éclairage. Enfin, la nouvelle décoration des murs intérieurs du tunnel a été intégralement conçue sous la direction de Bruxelles Mobilité et de ArtBuild Architects.
Les défis du chantier
Compte tenu de l’emplacement et du rôle stratégique du tunnel, les travaux ont été effectués exclusivement de nuit, de 22h à 6h, permettant au trafic de l’emprunter en journée. Les mois de juillet et août 2018, 2019 et 2020 ont fait figure d’exceptions, avec une fermeture complète du tunnel 24h sur 24. En 2020, lors de la première vague de Covid-19, marquée par une faible densité du trafic routier, une fermeture complète du tunnel a également permis d’accélérer l’exécution des travaux.
Pendant les fermetures de nuit, une moyenne de 180 personnes par 24h travaillaient sur le chantier. Aux périodes de travail les plus intenses, c’est-à-dire pendant les fermetures estivales complètes, ce nombre a pu être élevé à environ 400 personnes par 24h.
L’environnement direct particulièrement dense du tunnel a exigé des équipes de construction la prise en compte d’un nombre important d’éléments inhabituels. Sur son trajet, le tunnel longe en effet des transports publics, notamment une ligne de métro, de nombreux réseaux comprenant le système des égouts de la ville, ou encore une nappe phréatique. Il passe également en dessous du canal Bruxelles-Charleroi, de boulevards majeurs et du parc Elisabeth, classé.
Des nouvelles technologies pour une maintenance de pointe
Des technologies avancées ont été utilisées pour faciliter la maintenance du tunnel Annie Cordy au cours des décennies à venir. À titre d'exemple, l'utilisation de scanners 3D et de caméras à 360° lors de plusieurs étapes du processus de rénovation a permis de fournir des modèles digitaux précis de l'infrastructure telle qu'elle est construite.
De même, le relevé photogrammétrique de l’ensemble des dalles de bétons et l’orthomosaïque qui en résulte permettra aux équipes de maintenance de bénéficier d’une image détaillée au centimètre près, ainsi que des données géolocalisées. Tout cela contribuera à une maintenance de pointe.